lundi 29 juillet 2013

Parenthèse désenchantée

Juste un an, à quelques heures près....
Il y a juste un an, je faisais nuit blanche à tes côtés.
Il y a juste un an, je vivais mes dernières heures avec toi.
Il y a juste un an, tu subissais les conséquences d'une opération trop longtemps retardée.
Il y a juste un an, tout espoir était envolé.
Il y a juste un an, j'appelais l'équipe de nuit car tu te remplissais les poumons avec cette fichue poche d'alimentation par sonde gastrique.
Bref, il y a juste un an, je t'accompagnais comme promis.

Et aujourd'hui, je me sens dépossédé du temps que je voudrais passer avec toi en pensée, ou près de toi à Vindrac car je dois gérer notre départ d'un putain de collectif avec de putains d'individus qui sont déconnectés des émotions humaines dans leur ensemble.