samedi 3 janvier 2015

L'inconnue...qui fait mal.

Colère, haine,  incompréhension... Une envie d'exploser tant la situation est révoltante et surréaliste.

Mais après réflexion, quel est le fond du problème ?
Que Madame Pas d'bol soit décédée ? Non, c'était prévisible et dans l'ordre naturel des choses.
Que j'ai appris son décès 3 mois et demie après qu'il soit survenu ? C'est surprenant, limite incompréhensible mais après tout, j'avais fais une croix sur cette personne en décidant de me couper d'elle.
Qu'elle ait tout légué à sa voisine auxiliaire de vie ? Que l'argent ait été dilapidé ? C'est ainsi, et peu importe si il y a eu une forme d'escroquerie avec un abus de confiance ou de la manipulation. C'était la vie de Madame Pas d'bol.
Que des objets ayant appartenu à mon père, de notre histoire familiale aient été vendu, donné, jeté à la benne ? Oui, c'est plutôt là que ça coince. En fait, ça coince au moment où après une violente dispute avec Madame Pas d'bol, Babeth et moi avons compris qu'elle allait se débarrasser de tout, et que si nous avions des choses à préserver, il fallait le faire maintenant, dans l'urgence, à l'arrache.
Quelques heures à peine pour préserver ce qui était visible et flagrant.... Quelques heures à peine (une poignée) alors qu'il aurait fallu des journées pour faire le tri sereinement.
L'après obsèques aurait du se faire autrement... mais il a fallu que Madame Pas d'bol commence à agir comme si nous n'existions pas, décidant du devenir de tel ou tel objet appartenant au Padré, sans tenir compte de notre avis.
Alors ce fut violent, comme si les 3 mois de tensions accumulées nous avaient explosé en plein dans la tronche. Violence des mots, violence des actes, et un sentiment d'urgence pour quitter cette maison et préserver ce qui pouvait l'être de cette folie.
Elle s'est probablement sentie dépossédée, volée.... d'ailleurs c'est ainsi qu'elle nous a présenté à sa voisine.
Je n'ai pas eu l'impression d'avoir un autre choix possible ce jour là, et pour cela, je ne lui pardonnerai jamais.

jeudi 1 janvier 2015

WTF, la suite...

Hem.... va peut falloir que la famille ouvre les yeux un jour ou l'autre et qu'elle arrête de nous prendre pour des enfants indignes, ingrats, ou irrespectueux.
Ceci pourrait être un message que je leur adresse... mais pas sûr que les membres de ma famille soient en mesure de le comprendre, et de l'accepter.

La situation avec la belle mère était déjà très compliquée pendant l'hospitalisation du padré.
Ses plaintes incessantes à l'encontre de notre père malade, c'est bon, on s'en serait volontiers passé. On le connaissait quand même suffisamment pour avoir été ses enfants. Elle a été littéralement absente dans sa relation avec lui quand il était à l'hosto. Je vais pas faire un résumé non plus des obsèques et de l'après obsèques car je risquerai de m'emporter une nouvelle fois tellement la question me brûle. 
Ma belle mère a fait le choix de s'isoler dans l'alcool. C'est triste, mais c'est un fait. Elle s'est coupée socialement et familialement parlant de "Babeth" (et de moi) de part son comportement. Elle a fait ses choix, conscients ou non, et nous avons fais les nôtres, consciemment, afin de nous protéger nous et nos gosses. L'alcoolisme, on a assez donné pour savoir ce que c'est que de vivre au quotidien avec. 2 parents alcooliques, je pense que même si c'est dur à attendre, va falloir l'accepter. Babeth et moi l'avons déjà fait.

Quand à ce qui est de donner des nouvelles, j'ose dire qu'il est légitime de faire "peser" cela sur la génération d'au dessus, les frères et soeurs de nos parents. C'est à eux de prendre des nouvelles de leur neveu et de leur nièce, en évitant par exemple d'oublier de les informer des décès de membres de la famille (grand oncle et grande tante). 
Pour rappel, en ce qui me concerne, j'ai perdu ma mère à l'âge de 24 ans (elle n'avait pas encore 49 ans) et mon père à l'âge de 37 ans (il venait d'avoir 64 ans). Cela fait tôt, tant pour eux qui sont partis que pour moi qui suis resté ! Alors c'est à qui de prendre des nouvelles dans ce contexte ???

A croire qu'il est plus facile d'oublier qu'il y avait des enfants, certes adultes et parents aussi par la suite, mais enfants quand même.