samedi 5 mai 2012

Il est cinq heures...

Dutronc chantait il y a quelques décennies Il est cinq heures...Paris s'éveille, il est cinq heures, je n'ai pas sommeil.
Jeudi 3 mai, le réveil sonne à cinq heures, mais avais-je besoin du réveil ? Cinq heures du mat, la gueule presque enfarinée, c'est l'heure de se lever. L'heure de partir prendre le car pour rejoindre la grande ville.
Ici la grande ville n'est pas gris béton, elle a les accents du sud avec ses murs en pierre rose.
Trop tôt pour manger, mais ais-je envie de manger ? Je crois pas, j'en sais rien, je suis ailleurs, déjà parti tout en étant là. Le temps de réveiller le copain pour qu'il me dépose au départ du car, et c'est parti.
5h45, c'est le départ pour la grande ville. Je regardes le paysage défiler, je somnoles. Au fur et à mesure que je me rapproches de ma première étape le car s'anime, se remplit de travailleurs, de lycéens, d'étudiants. Et moi dans tout ça ? Je ne vais ni travailler, n'y étudier, juste voyager.
8h00, mon estomac se rappel à mon bon souvenir. Il est temps de trouver une boulangerie et de prendre un café. Plus qu'une heure à attendre avant le prochain trajet.
La gare s'anime peu à peu, le café y est toujours aussi insipide. Pourquoi prendre un café ici alors que de l'autre côté du boulevard il y a un établissement digne de porter le nom de café ? J'ai la tête en vrac, je n'ai pas envie de réfléchir.
9h10, on démarre. La situation me fait sourire. Eux vont bringuer en Bretagne, pour un mariage. 4 jours festifs avec ce week-end prolongé. Moi, non, je ne vais pas bringuer...juste voyager. Le trajet se déroule en somnolence. C'est tranquille, ça fait du bien. Pour une fois je me fais conduire. Je découvres les joies du covoiturage. Pas grand chose à dire sur le déroulé de cette partie de la journée. J'arrive presque à destination (à 13km près), je poursuis à pied le temps que ma frangine vienne me récupérer sur la route. Ca fait du bien de marcher sans se poser de question, j'en profites pour me vider la tête, j'admire le paysage de cette campagne bretonne. La tension est palpable, l'angoisse s'invite progressivement. Je reconnais la voiture qui s'arrête après m'avoir dépassé. Je montes, le verdict tombe :  quelques semaines.
Je m'y attendais, certes, je me doutais de la complication suite à cette hospitalisation en urgence, mais ça fiche quand même un coup de massue derrière les oreilles. Les cousins ont fais l'aller retour, et le toubib urgentiste de la famille a fait de la traduction en ligne pour ma soeur.
On arrive à l'hôpital pour voir le padré. Un peu de temps à discuter de tout, de rien...histoire de prendre la température, ou histoire de fuir, je ne sais plus. Ca n'a plus d'importance à ce stade de la journée.
Nous rentrons à la maison, nous discutons un peu, je réfléchis à la décision à prendre.
Je devais rentrer mardi de la semaine prochaine, toujours en covoiturage...et bien je crois que je vais prolonger...de quelques semaines. Prolonger pour être là, pour profiter, pour accompagner...pour dire au revoir. Les enfants viennent dans quelques jours. Eux aussi profiteront, accompagneront, seront là. Peut être pas pour quelques semaines, mais au moins quelques jours, et après on verra.
Vivre au jour le jour, ça a pris un tout autre sens depuis hier.

4 commentaires:

  1. De tout coeur avec toi Eric...
    Je trouve la vie offre un merveilleux cadeaux en donnant la possibilité d'accompagner.... Un cadeau à ne pas rater... Il faut mourir un jour, tous nous en passerons par là...

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  2. C'est l'inconnue qui me fait peur Erika, ni plus ni moins... Merci de ta présence.

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  3. Ce n'est un secret pour personne que j'ai une relation très profonde et personnelle avec Dieu. J'ai poussé et résisté à cette relation l'année dernière à cause de toutes les conneries que j'ai dû vivre avec l'herpès, mais encore une fois, Dieu est plus grand que mon entêtement et a traversé cette épidémie de feu sauvage et tout ce que j'avais de l'herpès génital. Pour moi personnellement, entendre maintes et maintes fois que je ne suis pas assez bon a vraiment envahi mon esprit de la pire façon possible. Je me suis complètement arrêté et je me réveillais comme ceci: comment la vie va-t-elle mettre fin à cette épidémie d'herpès temporaire: "baise tout le monde avec l'herpès si tu vois ce que je veux dire" mais soyons honnêtes ici ...
    C'est un lâche de dire non à la phytothérapie. C'est basé sur la peur. Et c'est malhonnête à ce que mon coeur veut. Ne construisez pas de mur autour de vous parce que vous avez peur des plantes herbacées ou de prendre des mesures audacieuses, en particulier lorsqu'il s'agit de problèmes de santé et de guérison. Tant de jeunes hommes / femmes me répètent sans cesse que le Dr Itua va m'escroquer, mais je le tente. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que personne ne me convaincra jamais de la phytothérapie. J'accepte le phytothérapie du Dr Itua parce qu'il guérit mon herpès. Cela fait seulement deux semaines que je bois et que je vis depuis un an et des mois. Je n’ai plus d’épidémie. Vous pouvez le contacter si vous avez besoin de ses médicaments à base de plantes pour des maladies telles que l’herpès, la schizophrénie, le cancer, la scoliose, la fibromyalgie, la fluoroquinolone. Syndrome de toxicité: Fibrodysplasie osseuse progressive, Facteur V de Leiden, Epilepsie, Maladie de Duyme, Desmoplastique, Diabète, Maladie cœliaque, Creutzfeldt-Jakob, Maladie de Lyme, Épilepsie, SLA, Hépatite, Hépatite, Maladie de défense, , Fibrodysplasie osseuse Infertilité hommes / femme, maladie de l’intestin, maladie de Huntington, diabète, Fibrome. maladie, Lupus, maladies du stockage lipoïde (maladie de Gauchers), maladie polykystique, angiopathie amyloïde cérébrale, ataxie, cirrhose du foie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome surrénalien.Asthme, allergie, VIH , Email..drituaherbalcenter @ gmail.com alors quelle est l'application + 2348149277967 .... Mon conseil à tous les hommes / femmes malades est simple ... Soyez toujours un livre ouvert. Soyez honnête en vous parlant honnêtement de vous-même, de votre situation et de ce que vous êtes. Ne retiens rien. Se retenir ne vous mènera nulle part ... peut-être un aller simple pour Lonelyville et ce n’est PAS un endroit où vous voulez être. Donc, ma vérité finale… et je commence tout juste à comprendre celui-ci.

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